De son premier parcours scientifique, Boris Raux, a gardé ce fort désir de mieux comprendre notre monde, caractéristique fondamentale du chercheur.
Singulier, voir iconoclaste, il s’est penché depuis une dizaine d’année sur un univers et un outil plastique peu usités : l’odeur.
Au fil de ses travaux, il élabore ce que nous pourrions appeler une « chronique olfactive de société ». Conscient de la distanciation qu’oblige l’art par rapport notre vie quotidienne, il y puisse néanmoins son inspiration, sa matière première. Dans le banal, il cherche le phénomène sociétal qui nous permettra de mieux comprendre ce qui nous entoure, ce qui nous construit. Ce n’est pas sans un brin d’autodérision, qu’il joue ainsi de nos ambiguïtés, de nos paradoxes et finalement de nous-même : pour notre plus grand plaisir !
